Périscope radio

A l’initiative du saxophoniste Henri Peyrous mais pensé collectivement, ce quartet se place, de manière incontestablement réussie, dans le prolongement de l’esthétique de Steve Lacy. Deux saxophones (ou flûte), celui du leader et celui de Léa Ciechelski, retrouvent les couleurs et la liberté que ce musicien américain, longtemps installé en France, et initiateur à sa manière d’un jazz résolument moderne, avait développées. A partir de compositions personnelles des quatre membres et d’une réinterprétation d’une pièce de Tony Malaby (autre musicien atypique du continent américain), le quartet installe un climat hors des sentiers battus.

Composé d'Henri Peyrous (soprano sax et clarinettes), Léa Ciechelski (alto sax et flûtes), Julien Ducoin (contrebasse) et Florentin Hay(batterie et glockenspiel).

Son : Guillaume Puissant & Anthony Dupuy
Réalisation : Lucie Baverel
Photo : Paul Bourdrel
Visuel : Bleriotte
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Impérial Quartet nous sert une matière sonore organique, inspirée aussi bien par les musiques traditionnelles, les musiques de transes que parfois l’énergie du rock. A cela, leur musique ajoute un vrai vivier rythmique qui donne à leurs mélodies une énergie vraiment unique. Impérial Quartet nous saisit ainsi dans un mouvement digne d'un défilé populaire entre musiques afro-américaines et cajuns et file tout droit vers des expériences tout en couleur, aussi festives que parfois psychédéliques.

Composé de Damien Sabatier (Saxophones alto), Gérald Chevillon (Saxophone ténor), Joachim Florent(Contrebasse) et Antonin Leymarie (Batterie).

Son : Adrien Lambert & Matthieu Ribun
Réalisation : Lucie Baverel
Photo : Paul Bourdrel
Visuel : Bleriotte
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Magnifique rencontre que Happy Hour a pu immortalisé lors de ce concert, celle du de Kari Ikonen, pianiste finlandais et du saxophoniste iconoclase Louis Sclavis.
Pour cette émission, tout d'abord un solo de Kari Ikonen qui cultivera un jeu personnel qui s’inspire aussi bien des gammes arabes (maqâmat) que de l’histoire du jazz, ou encore de l’œuvre du peintre Vassily Kand. En seconde partie, nous retrouvons ensuite le clarinettiste Louis Sclavis qui partagera la scène aux côtés de Kari Ikonen pour un duo exclusif.

Rendez-vous avec la bouillonnante et très inspirante scène suisse,
qui propose régulièrement un jazz hyperactif et protéiforme. Preuve en est avec Oort Cloud, trio porté par Cyrill Ferrari à la guitare, ainsi que Johanna Pärli à la basse et enfin Michael Cina à la batterie. Oort Cloud s’est échappé d’un univers parallèle : ils nous sont arrivés par un trou noir, avec leur nouveau disque «The Impossibility Of Simultaneousness» dans leurs bagages. Retour sur ce concert hors norme, le 22 avril dernier au Périscope.

Son : Thomas Olivieri
Réalisation : Lucie Baverel
Photo : Paul Bourdrel
Visuel : Bleriotte
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Le groupe BKO ouvre le bal de cette nouvelle saison d'Happy Hour, les concerts du Périscope à la radio. Les trois lettres B.K.O sont le code de l’aéroport de Bamako. C’est bien dans la capitale malienne que se déroulent, depuis 2012, les répétitions du groupe. L’année même où l’État malien a proclamé l’état d’urgence, personne n’aurait pu imaginer que ces musiciens seraient à l’origine de trois albums et plus de 400 concerts dans 25  pays différents.

BKO réunit la guitare des griots (Djelingnoni) et le luth à six cordes des Chasseurs Bambaras (Donsongoni). Il en résulte une exploration sonore électrisante aux rythmiques viscérales et fiévreuses.

Son : Thomas Olivieri
Réalisation : Lucie Baverel
Photo : Paul Bourdrel
Visuel : Bleriotte
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